Repos en forêt?...

Après quelques jours passés dans sa famille, Edward voulait prendre l'air. Il se trouva un coin tranquille dans la forêt, s'assit contre un arbre, et joua du violon, paisiblement, en fermant les yeux.

Non loin de la, un loup lève le nez -ou truffe- de son repas : un sanglier. Son odorat est encore un peu saturé des effluves du sang de la bête mais ses oreilles lui indique la présence de quelqu'un. Heruringa, se coule donc dans l'obscurité, profitant du camouflage que lui confère son pelage noir pour s'approcher de l'être qu'il a repéré...

Edward continu de jouer un air paisible, ne se doutant de rien. Ses yeux sont toujours fermés.

Un homme seul... Aucun danger apparement. Le lycanthrope se détourne donc de l'inconnu et va pour rebrousser chemin lorsqu'une brindille qu'il n'avait pas remarqué craque bruyement sous une des ses pattes. Contrarié, il s'immobilise, les oreilles rabatues en arrière, lachant un léger grognement de mécontentement...

Edward, entendent une brindille, cesse de jouer en une longue note coulante... il ouvre les yeux, et les tourne vers le bruit. Il se lève et, après une brève hésitation, s'approche du loup, la curiosité semblant prendre le pas sur la prudence.

L'homme s'avance vers lui, il l'entend s'approcher. Il ne l'a pas encore vu. Il aura peut être le temps de reprendre forme humaine. Il aura plus de chance de faire croire qu'il ne faisait que passer que s'il reste ici sous sa forme de loup. Il se concentre donc et, par chance, réussit à reprendre sa forme naturelle sans problème...

Edward, surpris, ne prend cependant la parole :

"hum... un lycanthrope ici... fascinant... Enfin. Bonjour tout de même. Qu-est-ce qui vous amène ici?"

Le violoniste ne peut s'empêcher d'observer Heruringa, presque comme une bète de zoo, avec le manque de respect en moins^^

Heruringa se retourne, s'essuyant la bouche du revers de la main pour essuyer le sang qui s'y trouve encore, posant ses yeux gris sur le barde, son regard est froid. Le roublard avance de quelques pas en direction de l'humain, écartant les pans de sa cape, dévoilant ses armes...

"Ce qui m'amène ici ?..."

A la réflexion il va un peu jouer avec ce gringalet pour voir quelles sont ses réactions, il avisera ensuite. Il à un sourir carnasier, dévoilant légèrement ses dents encore teintées du rouge du sang du sanglier...

"La chasse..."

Son ton est neutre. Puis il passe sa langue sur ses dents pour les nettoyer...

"la chasse... et que chasser vous? les gringalets dans mon genre?"

tout en plaisantant, le "gringalet" observe "discrètement" les armes d'Heruringa. (peut être pas assez discrètement pour Heruringa, mais assez pour qu'une personne "ordinaire" n'y voit rien)

Il veut m'impressionner? m'inquiéter?... ou juste me "tester"? Enfin... quoiqu'il en soit, je n'ai pas interêt à me battre, il ne ferait de moi qu'une bouchée de ses crocs^^ (haha, subtil jeu de mot^^)

"Tout dépent de mon humeur... et de mon appétit..."

Il s'avance encore jusqu'à être à quelque pas seulement du barde. Le roublard le fixe toujours, captant ainsi son regard. Il dégaine alors son épée longue, posant sa sa lame sur le cou du malheureux inconnu.

"Belles lames n'est-ce pas ?"

Il penche la tête vers la gauche, savourant intérieurement la réaction d'Edward...

Edward s'efforce de garder son calme, bien qu'il avale dificilement sa salive. Suposant que si ce lycantrhope voulait le tuer, il ne le ferait pas "mariner" ainsi.

"hum... belle lame en effet... Mais je vous avouerai que mon point de vu n'est pas parfait pour l'observer. Et concernant son tranchant, je me passerai volontier d'une démonstration mon cher."

Edward ne peut s'empêcher de sourire, faisant de son mieux pour préserver sa "dignité"

"Pourtant, rien ne vaut la pratique... Mais je voudrais vous demander quelque chose... anvant de décider ce que je vais faire de vous..."

Il sourit de nouveau, ce gringalet l'interesse de plus en plus...

"Dites moi ce que vous avez vu tout à l'heure..."

"tout à l'heure? hum... et bien... je pense avoir vu un loup. Rien de plus. N'est-ce pas? et à par ça, votre chasse à était bonne?^^"

"Vous pensez ?... J'ai l'impression de perdre mon temps avec vous... peut-être devrais-je vous trancher la gorge..."

Il appuie un peu plus fort sa lame sur sa gorge mais pas trop, le tranchant aiguisé de la lame pourrait réellement le tuer...

"Je le répète, qu'avez vous vu ? Pas ce que vous pensez avoir vu ou ce que vous savez avoir vu, ce que vous devez avoir vu..."

Le roublard insiste sur le mot "devez"...

"ho... rien. j'ètait trop occupé à jouer du violon pour voir quoique ce soit de toute façon. Enfin, j'ai vu des écureuils, je me trouver au pieds d'un noisetier. l'un d'eux était blessé à une patte d'ailleurs..."

Voyant bien qu'on le test, Le barde montre sont talent du mensonge... par ommition, ,ou du mensonge pur^^

"Et bien, vous voyez quand vous faites des efforts..."

Il sourit de manière plus amicale que précédement et range son arme.

"Dans certains cas, mieux vaut ne rien savoir... Même dans des situations délicates. Je sens que vous avez du potentiel... Je peux vous proposer de travailler pour moi. Qu'en dites vous ?"

"hum... pourquoi pas... en quoi consisterai ce travail?"

"Espioner. Tout simplement."

"ho.. je vois. Cela devrais être dans mes cordes. Et...Vous est peut-être en contact avec la guilde des voleurs? c'est juste que... J'aime savoir pour qui je travail."

"Je le suis en effet. Mais avant de vous intégrer, vous devrez remplir une petit mission pour nous. Mais je vous en reparlerai plus tard : cela peut attendre. Je me présente, Heruringa. Mais dans le cadre du travail on me nomme le Loup... Allez savoir pourquoi..."

Il sourit...

"en effet, je ne vois vraiment pas pourquoi . En se qui me concerne, je me nomme Edward Istima. Barde bien sur, mais aussi fils cadet d'une famille bourgeoise de médecins réputés.
Concernant mes "honoraire", comment cela ce passera-t-il?"

"Tout dépendra de la valeur des informations raportées."

"D'accord. Ou me contacterai vous pour me confier ma mission?"

"Je passe de temps en temps à l'auberge de la Croisée des Chemins. C'est un coin tranquille : il y a tellement de monde que de simple rencontre reste discrètes..."

"Oui, j'y passe de temps en temps aussi. l'aubergiste est assez sympathique. Et il sait tenir sa langue."